Module 1: LEÇON 2 IDENTIFICATION ET ÉCOLOGIE FORESTIÈRE DES RÉSINEUX

Il est essentiel de reconnaître les arbres courants pour pratiquer la sylviculture en Nouvelle‑Écosse. Une fois que vous avez identifié un arbre, vous pouvez comprendre son mode d’enracinement, sa stabilité au vent, les essences connexes, les sites de croissance qu’il favorise et sa tolérance à l’ombre. De tels renseignements vous permettront de prendre des décisions éclairées au sujet des arbres sur votre boisé. Pour plus de renseignements au sujet des arbres courants en Nouvelle‑Écosse, consultez Trees of Nova Scotia (Saunders, 1995).

Les leçons 2 et 3 traitent des types et des caractéristiques des sols. De plus amples renseignements sur les sols sont fournis dans le module 7 (Écologie du boisé). Pour obtenir de l’aide sur la façon de déterminer le type de sol présent sur votre boisé, consultez le guide de classification des écosystèmes forestiers (Forest Ecosystem Classification Guide) publié par la Nova Forest Alliance (Keys et coll., 2003) et cité dans la section « Autres lectures utiles » du présent module.

La présente leçon traite de l’écologie forestière et des caractéristiques d’identification sur le terrain des résineux en Nouvelle‑Écosse. L’insertion de la section appelée « Arbre mûr moyen » vise à servir de guide général facilitant l’identification. Il n’existe pas d’arbre « moyen ».

Écologie forestière de l’épinette rouge (Picea rubens Sarg.)

Écologie forestière de l’épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss).

Écologie forestière de l’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP

Écologie forestière du sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.)

Écologie forestière du pin blanc (Pinus strobus L.)

Écologie forestière du pin rouge (Pinus resinosa Ait.)

Écologie forestière du pin gris (Pinus banksiana Lamb.)

Écologie forestière de la pruche de l’Est (Tsuga canadensis (L.) Carr.)

Écologie forestière du mélèze laricin (Larix laricina (Du Roi) K. Koch.)

 

Écologie forestière de l’épinette rouge (Picea rubens Sarg.)

 

Silhouette, cône et aiguilles d’épinette rouge.

 

 

 Trucs d’identification rapide

 Les branches de l’épinette rouge sont incurvées vers le haut.

 

Noms courants

  • Épinette rouge
  • Épicéa rouge
  • Prusqueur rouge

Aides d’identification sur le terrain

  •  

Arbre mûr moyen

  • 80 à 100 ans
  • Hauteur de 21 à 26 m (70 à 86 pi).
  • Diamètre de 30 à 60 cm (12 à 24 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 200 à 400 ans

Tolérance à l’ombre

  • Très tolérant.

Enracinement

  • Peu profond et étendu.

Stabilité au vent

  • Seulement moyennement stable dans la majorité des sites en Nouvelle‑Écosse.
  • Susceptible aux dommages dus au vent.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • L’arbre peut commencer à produire des graines à l’âge de 20 à 30 ans; il a une pleine production en général après 45 ans.
  • Bonne production de cônes tous les trois à huit ans.
  • Germination optimale dans un mélange humide de sol minéral et d’humus.
  • Germination médiocre dans l’humus épais.

Sites de croissance

  • Varient des sols bien drainés aux sols mal drainés.
  • Croissance optimale dans un sol sableux acide et bien drainé.
  • Généralement présente dans les sols moyennement drainés.

Essences connexes

  • Épinette noire, sapin baumier, mélèze laricin et érable rouge dans les sites mal drainés.
  • Érable à sucre, bouleau jaune, hêtre et sapin baumier dans les sites bien drainés.
  • Souvent présent en peuplements purs.

Principaux agents de dégradation

  • Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Typographe de l’épinette.
  • Longicorne brun de l’épinette.
  • Porcs‑épics.

Notes

  • L’épinette rouge représente 22,8 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Essence de bois d’œuvre et de bois à pâte la plus précieuse en Nouvelle‑Écosse.
  • Arbre provincial de la Nouvelle‑Écosse. 

 

 


 

 

Écologie forestière de l’épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss).

 

Silhouette, cône et aiguilles d’épinette blanche.

 Trucs d’identification rapide

 L’épinette blanche a des aiguilles aiguisées.

 

Noms courants

  • Épinette blanche
  • Sapinette blanche
  • Prusse blanche
  • Épinette glauque
  • Épinette du Canada
  • Épicéa glauque

Aides d’identification sur le terrain

  • Aiguilles vert bleuâtre pointues, à quatre faces, pouvant rouler entre les doigts.
  • Les aiguilles sont aiguisées.
  • Les aiguilles écrasées ont une odeur nauséabonde ressemblant à l’urine de chat.
  • Aiguilles dépourvues de poils.
  • Communément présente dans d’anciens champs.
  • A des branches épaisses qui s’étendent jusqu’au sol.
  • L’intérieur de l’écorce est blanc argenté.

Arbre mûr moyen

  • 50 à 60 ans
  • Hauteur de 18 à 24 m (70 à 80 pi).
  • Diamètre de 30 à 60 cm (12 à 24 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 200 ans

Tolérance à l’ombre

  • Essence intolérante.

Enracinement

  • Peu profond et étalé.

Stabilité au vent

  • Moyennement stable au vent dans la majorité des sites de la Nouvelle‑Écosse.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • L’arbre peut commencer à produire des graines vers 30 ans; il a une pleine production vers 60 ans.
  • Bonne production de graines tous les deux à six ans.
  • Germination optimale des graines dans les sols bien drainés à moyennement drainés. 

Sites de croissance

  • Varient des sols bien drainés aux sols moyennement drainés.
  • Croissance optimale dans les sols sableux, bien drainés et humides.
  • Habituellement présente dans des loams sableux moyennement drainés.

Essences connexes

  • Épinette noire et sapin baumier dans les sites mal drainés.
  • Bouleau à papier et peuplier faux‑tremble dans les sites bien drainés.

Principaux agents de dégradation

  • Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Typographe de l’épinette.
  • Faux‑gui nain.
  • Porcs‑épics.

Notes

  • L’épinette blanche représente 7,2 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Communément présente dans les anciens pâturages; possède de grosses branches en vie qui se prolongent dans le sol.
  • Épinette indigène de la Nouvelle‑Écosse qui croît le plus rapidement.
  • Habituellement sélectionnée comme arbre de Noël envoyé à Boston chaque année, mais dégage une odeur désagréable et les aiguilles tombent rapidement une fois qu’elle est coupée.

 

 


 

Écologie forestière de l’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP

Silhouette, aiguilles, ramille et cône d’épinette noire.

 

 Trucs d’identification rapide

 L’épinette noire est coiffée d’une touffe de petites branches à son sommet.

 

Noms courants

  • Épinette noire
  • Sapinette noire
  • Épinette à bière
  • Épicéa marial

Aides d’identification sur le terrain

  • En général, seule épinette qui pousse dans les tourbières ou les marécages.
  • Aiguilles vert grisâtre à vert bleuâtre, à pointes émoussées et à quatre faces, qui peuvent rouler entre les doigts.
  • L’intérieur de l’écorce est vert olive.
  • Conserve des cônes bruns sphériques pendant nombre d’années.
  • Forme une touffe bien définie de courts rameaux à l’extrémité de la cime. Chez les arbres âgés, la touffe renferme de nombreux cônes âgés.
  • Ramilles poilues et brunâtres, autrement relativement similaires à celles de l’épinette rouge.

Arbre mûr moyen

  • 70 à 90 ans
  • Hauteur de 9 à 15 m (30 à 50 pi).
  • Diamètre de 15 à 25 cm (6 à 10 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 200 ans

Tolérance à l’ombre

  • Moyenne.

Enracinement

  • Système radiculaire peu profond qui s’étend.

Stabilité au vent

  • Enracinement peu profond; arbre facilement abattu par le vent. 

Reproduction

  • Peut se reproduire par graines ou par marcottage
  • Chutes abondantes de cônes tous les quatre ans.

Sites de croissance

  • Varient des sites détrempés aux sites bien drainés.
  • Croissance optimale dans les sols loameux humides, bien drainés.
  • Pousse généralement dans des sols mal drainés.

Essences connexes

  • Épinette blanche et sapin baumier dans les bons sites.
  • Croît habituellement en peuplements purs ou en compagnie du mélèze laricin dans les sites médiocres.

Principaux agents de dégradation

  • Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Faux‑gui nain.
  • Diprion européen de l’épinette.

Notes

  • L’épinette noire représente 3,7 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Elle se croise facilement avec l’épinette rouge et elles sont difficiles à distinguer l’une de l’autre.
  • A des cônes fermés qu’il faut chauffer pour ouvrir.
  • Premier conifère qui s’établit après un incendie.

 

 


 

Écologie forestière du sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.)

Silhouette, cône et aiguilles de sapin baumier.

 

 Trucs d’identification rapide

 Le sapin baumier a des aiguilles molles : le sapin est un « arbre amical ».

 

Noms courants

  • Sapin baumier
  • Sapin rouge
  • Sapin blanc
  • Sapin

Aides d’identification sur le terrain

  • Seul résineux indigène dont l’écorce présente des cloques résineuses qui exsudent une résine collante.
  • Odeur typique des arbres de Noël (baume).
  • Aiguille plate qui ne roule pas facilement entre les doigts.
  • La pointe de l’aiguille est émoussée.
  • Le dessus des aiguilles est vert foncé brillant et le dessous comporte deux lignes blanches.
  • Les pousses sont tendres lorsqu’on les presse.
  • Seul conifère indigène dont les cônes sont verticaux.

Arbre mûr moyen

  • 40 à 50 ans
  • Hauteur de 12 à 18 m (40 à 60 pi).
  • Diamètre de 20 à 36 cm (8 à 14 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 150 ans

Tolérance à l’ombre

  • Très tolérant.

Enracinement

  • Racines peu profondes qui s’étalent largement.

Stabilité au vent

  • N’est pas stable au vent.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • L’arbre commence à produire des graines dès l’âge de 15 ans et il a une pleine production après 30 ans.
  • On peut prévoir de bonnes productions tous les deux à quatre ans.
  • Germination optimale des graines dans les sols minéraux humides ou l’humus.

Sites de croissance

  • Peut s’adapter à divers sols.
  • Croissance optimale dans les sites humides et bien drainés.  

Essences connexes

  • Forme des peuplements purs dans les sites mal drainés.
  • Croît en association avec la quasi‑totalité des arbres indigènes.
  • Très communément présent en compagnie d’épinettes, de pruches, de bouleaux et de peupliers faux‑trembles. 

Principaux agents de dégradation

  • Tordeuse des bourgeons de l’épinette.
  • Puceron lanigère du sapin.
  • Lymantridé blanc.
  • Arpenteuse de la pruche.
  • Diprion du sapin.
  • Porcs‑épics.
  • Carie de la souche causée par une attaque fongique.

Notes

  • Le sapin baumier représente 17,9 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Principale essence des arbres de Noël en raison de sa capacité élevée de conservation de ses aiguilles.
  • Après une quarantaine d’années, le sapin présente généralement une carie de la souche qui réduit sa valeur comme bois à pâte et source de billes.
  • Il se régénère souvent en abondance après une coupe à blanc.

 

 


 

Écologie forestière du pin blanc (Pinus strobus L.)

 

 

Silhouette, cône et aiguilles de pin blanc.

 

 Trucs d’identification rapide

 Le pin blanc a cinq aiguilles et le mot blanc a cinq lettres : B-L-A-N-C.

 

Noms courants

  • Pin blanc
  • Pin Weymouth
  • Pin du Lord 

Aides d’identification sur le terrain

  • Seul pin indigène à cinq aiguilles.
  • Aiguilles vert bleuâtre, longues et douces au toucher.
  • Cônes en forme de cigares qui sont plus longs que ceux des autres pins indigènes.

Arbre mûr moyen

  • 100 à 120 ans
  • Hauteur de 24 à 30 m (80 à 100 pi).
  • Diamètre de 60 à 90 cm (24 à 36 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 200 à 450 ans

Tolérance à l’ombre

  • Moyenne.

Enracinement

  • Système radiculaire moyennement profond très étalé.
  • Produira un pivot secondaire lorsque le sol le permet.

Stabilité au vent

  • Moyennement stable au vent, plus susceptible de casser que de se déraciner.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • Peut produire des graines dès l’âge de 20 ans et a une pleine production à 50 ans.
  • Bonne production de graines tous les trois à cinq ans.
  • Germination optimale dans les loams sableux humides découverts.
  • La litière représente un lit de germination médiocre pour le pin blanc.

Sites de croissance

  • Varient des sites rocheux secs aux sites mal drainés.
  • Croissance optimale dans les sables loameux humides.

Essences connexes

  • Dans les sols mal drainés en compagnie de l’épinette noire et du mélèze laricin.
  • Croît en association avec le pin gris et le pin rouge dans les sites secs.
  • Pruche, épinette rouge, bouleau jaune et érable à sucre dans les sites bien drainés.

Principaux agents de dégradation

  • Rouille vésiculeuse du pin blanc.
  • Charançon du pin blanc.
  • Diprion de LeConte.
  • Cerf de Virginie. 

Notes

  • Le pin blanc représente 8,3 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • De nombreux gros arbres se dressant au‑dessus du reste de la forêt sont des pins blancs résiduels.
  • Le plus grand et le plus imposant des résineux de l’Est.
  • Très recherché pour la finition intérieure.
  • Bois léger, durable, à texture uniforme et à droit fil, qui est facile à clouer, à planer et à peindre.

 

 


 

Écologie forestière du pin rouge (Pinus resinosa Ait.)

 

Silhouette, aiguilles et cône de pin rouge.

 

 Trucs d’identification rapide

 Seul pin indigène ayant deux longues aiguilles.

 

Noms courants

  • Pin rouge
  • Pin résineux
  • Pin de Norvège
  • Pin à résine
  • Pin rouge d’Amérique

Aides d’identification sur le terrain

  • A les plus longues aiguilles des pins; aiguilles en faisceaux de deux.
  • Les aiguilles se cassent en deux lorsqu’on les plie.
  • L’écorce des arbres âgés se détache en plaques brun rougeâtre aplatie.

Arbre mûr moyen

  • 60 à 70 ans
  • Hauteur de 18 à 25 m (60 à 80 pi).
  • Diamètre de 30 à 60 cm (12 à 24 po) à hauteur de poitrine

Longévité maximale

  • 200 ans

Tolérance à l’ombre

  • Intolérant.

Enracinement

  • Moyennement profond, très étalé.

Stabilité au vent

  • Moyenne à bonne, selon la profondeur du sol.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • Peut produire des graines dès l’âge de 20 ans; a une pleine production à 50 ans.
  • Bonne production de graines tous les trois à sept ans, avec une production exceptionnelle tous les 10 à 12 ans.
  • Germination  optimale dans un mélange de sol minéral et d’humus humide.
  • Germination médiocre dans la litière épaisse.

Sites de croissance

  • Ne poussera pas dans les sols trop pauvres pour le pin blanc.
  • Croissance optimale dans les sols sableux bien drainés.

Essences connexes

  • Pin blanc et pin gris.
  • Croît occasionnellement en peuplements purs.

Principaux agents de dégradation

  • Brûlure des pousses attribuables au « Sirococcus ».
  • Perce‑pousse européen.
  • Susceptible aux fractures mécaniques et au broutage du cerf de Virginie.

Notes

  • Le pin rouge représente moins de 0,5 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Bois robuste présentant une résistance à la pourriture qui en fait un matériau parfait pour les poteaux d’électricité et les pieux de quais et de ponts.

 

 


 

Écologie forestière du pin gris (Pinus banksiana Lamb.)

Silhouette, cône et aiguilles de pin gris.

 

 Trucs d’identification rapide

 Le pin gris est le seul pin indigène ayant deux petites aiguilles; il a également des cônes très incurvés.

 

Noms courants

  • Pin gris
  • Pin divariqué
  • Pin de Banks
  • Cyprès
  • Pin chétif

Aides d’identification sur le terrain

  • Les aiguilles sont vert jaunâtre pâle et sont réunies en faisceaux de deux aiguilles formant un « V ».
  •  Les cônes pointent vers l’extrémité des branches.
  • Les cônes sont fortement incurvés.
  • L’arbre conserve ses cônes pendant des années, même une fois coupé.
  • Les branches mortes demeurent dans l’arbre et lui confèrent un aspect négligé.

Arbre mûr moyen

  • 50 à 60 ans
  • Hauteur de 12 à 20 m (40 à 67 pi).
  • Diamètre de 20 à 30 cm (8 à 12 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 150 ans

Tolérance à l’ombre

  • Intolérant.

Enracinement

  • Moyennement profond et très étalé.
  • Produit un pivot dans les sols poreux profonds.  

Stabilité au vent

  • Stable au vent, mais susceptible aux fractures mécaniques.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • Commencera à produire des graines dès l’âge de dix ans; a une pleine production à 40 ans.

Sites de croissance

  • Varient des sols secs aux sols mal drainés.  
  • Croissance optimale dans les sols bien drainés et sableux.

Essences connexes

  • Épinette noire, bouleau à papier et peuplier faux‑tremble.
  • Peut être présent en peuplements purs.

Principaux agents de dégradation

  • Porcs‑épics.

Notes

  • Le pin gris représente moins de 1 % du volume marchand en Nouvelle‑Écosse.
  • Est généralement utilisé pour les traverses de chemins de fer, les poteaux et le bois de chauffage.
  • S’établit souvent à la suite d’un incendie, en particulier dans les sites médiocres.

 

 


 

Écologie forestière de la pruche de l’Est (Tsuga canadensis (L.) Carr.)

Silhouette, cône et aiguilles de pruche de l’Est.

 

 Trucs d’identification rapide

 Les aiguilles de la pruche sont fixées à de courtes tiges qui se détachent avec l’aiguille.

 

Noms courants

  • Pruche de l’Est
  • Pruche du Canada
  • Pruche
  • Haricot

Aides d’identification sur le terrain

  • Petites aiguilles d’un vert foncé brillant, à extrémité émoussée, dont le dessous comporte deux lignes blanches.
  • L’écorce est brun violacé lorsqu’on la détache de l’arbre.

Arbre mûr moyen

  • 100 à 140 ans
  • Hauteur de 18 à 21 m (60 à 70 pi).
  • Diamètre de 60 à 122 cm (24 à 48 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 600 ans

Tolérance à l’ombre

  • Très tolérant.

Enracinement

  • Système radiculaire peu profond et très étalé.

Stabilité au vent

  • Moyennement stable au vent.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • Commence à produire des graines dès 20 ans et a une pleine production après 50 ans.
  • Bonne production de cônes tous les deux à trois ans.
  • Germination optimale dans les sites frais ombragés.

Sites de croissance

  • Croît dans un large éventail de sols si le site est ombragé et frais.

Essences connexes

  • Pin blanc, épinette rouge, bouleau jaune, érable à sucre.
  • Est occasionnellement présente en peuplements purs.

Principaux agents de dégradation

  • Arpenteuse de la pruche.
  • Porcs‑épics.
  • Tempêtes de vent. Le vent cause des fissures entre les cernes annuels chez les arbres de fortes dimension set pourrait ainsi accroître la pourriture du cœur.

Notes

  • La pruche représente 2,8 % du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • L’écorce est souvent criblée de trous de pic‑bois.
  • Se fend facilement, mais est durable lorsqu’on l’utilise sous forme de matériaux de fortes dimensions.

 

 


 

Écologie forestière du mélèze laricin (Larix laricina (Du Roi) K. Koch.)

Silhouette, cônes et aiguilles de mélèze laricin.

 Trucs d’identification rapide

 Le mélèze laricin perd ses aiguilles l’automne.

 

Noms courants

  • Mélèze laricin
  • Violon
  • Tamarac
  • Mélèze d’Amérique
  • Mélèze

Aides d’identification sur le terrain

  • A les plus petits cônes des conifères indigènes.
  • Chaque faisceau est constitué d’un grand nombre d’aiguilles.
  • Aiguilles vert bleuâtre souples qui jaunissent en automne.

Arbre mûr moyen

  • 50 à 70 ans
  • Hauteur de 12 à 20 m (40 à 67 pi).
  • Diamètre de 30 à 60 cm (12 à 24 po) à hauteur de poitrine.

Longévité maximale

  • 150 ans

Tolérance à l’ombre

  • Très intolérant.

Enracinement

  • Peu profond et très étalé.

Stabilité au vent

  • Moyennement stable au vent.

Reproduction

  • Se reproduit par graines.
  • Se reproduit occasionnellement par marcottage.
  • Portera des graines dès 12 ans et a une pleine production après 40 ans.
  • Germination optimale dans les sols minéraux ou organiques humides tapissés d’une légère couverture.
  • Bonne production de graines tous les trois à six ans.

Sites de croissance

  • Varient des sites en milieu sec aux tourbières.
  • Croissance optimale dans les sols bien drainés très peu argileux (sols légers).
  • Habituellement présent dans des sites détrempés.

Essences connexes

  • Épinette noire et érable rouge dans les sites médiocres.
  • Dans les meilleurs sites, est présent en compagnie du peuplier faux‑tremble, du bouleau à papier et du sapin baumier.

Principaux agents de dégradation

  • Tenthrède du mélèze.
  • Porte‑case du mélèze.
  • Chenille à houppes.
  • Porcs‑épics.

Notes

  • Le mélèze laricin représente 1,7 5 du volume marchand de la Nouvelle‑Écosse.
  • Résineux qui croît le plus rapidement dans un bon site.
  • Arbre caractéristique des marécages et des tourbières.
  • Très durable pour les projets de plein air.

 

 


 

 

Module 1 - Questionnaire del la lecon 2

Questions:10
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